Pourquoi passer la certification ?
Avec 7 ans d’expérience en tant que développeuse Java, j’ai eu l’opportunité de travailler dans des secteurs variés et de découvrir diverses technologies.
Le monde du Cloud s’est d’abord ouvert à moi à travers des conférences, puis au fil de mes missions professionnelles.
Cette exploration m’a plus précisément menée vers le Cloud d’AWS. De plus, obtenir une certification valorise les acquis et est reconnu dans le marché du travail. J’étais partante !
Travailler pour obtenir la certification AWS Developer m’a été bénéfique à plusieurs égards. En effet, cela m’a permis de découvrir de nouvelles technologies tout en approfondissant des notions essentielles telles que la sécurité, l’architecture, la performance et la fiabilité. De plus, cette démarche m’a permis d’alimenter ma curiosité intellectuelle, tout en renforçant la légitimité de mon travail.
Il faut savoir qu’un an plus tôt j’avais déjà travaillé pour obtenir la certification AWS Cloud Practitioner et elle m’a permis à l’époque de passer un entretien positif avec mon client actuel qui exploite une partie du Cloud AWS.
Ainsi cette nouvelle certification Developer semblait être l’étape suivante logique : ma préparation de la Cloud Practitioner a été similaire à celle de la Developer, bien que plus rapide car moins technique.
En somme, c’était une bonne façon de me tenir à jour avec les évolutions du secteur du Cloud et d’améliorer mes compétences professionnelles.
Le choix des ressources
Je tiens à préciser que pour cette certification (comme pour la Cloud Practitioner), je n’ai acheté aucun cours ni examen blanc. Les ressources gratuites en ligne m’ont été suffisantes.
Ma préparation a commencé par la lecture, non exhaustive car bien trop dense et longue, de la documentation officielle AWS sur docs.aws.amazon.com.
C’est LA source de vérité et c’est sur elle que se base les questions de l’examen.
J’ai ensuite enrichi mes révisions avec des cheat sheets super pratiques de digitalcloud.training. Elles m’ont aidée à cibler les concepts clés des services qui sont les plus probables à apparaître à l’examen : les services liés au calcul (EC2, Lambda…), aux bases de données (RDS, DynamoDB…), à la sécurité (Secrets manager, IAM …) et ainsi de suite.
Enfin, j’ai pu régulièrement m’auto-évaluer grâce aux QCM gratuits sur freecram.net.
L’organisation des révisions
A l’instar des cheat sheets trouvées en ligne, je me suis créé un document texte pour résumer les informations essentielles de chaque service AWS susceptibles d’être abordés lors de l’examen, en utilisant mon lexique et mes tournures de phrases personnelles, pour plus de clarté dans mon esprit au moment de la relecture.
C’est pendant mes trajets en transport en commun pour aller au travail que j’ai alimenté progressivement ce document et que j’ai relu plusieurs fois pour imprégner les informations dans ma tête.
Utiliser ce temps de trajet, autrement perdu, pour réviser sur mon smartphone a été d’une efficacité non négligeable.
Il est curieux de noter que la préparation à cette certification ne requiert pas nécessairement des révisions pratiques avec les véritables services AWS.
La pratique régulière des QCM s’est avérée non seulement un bon moyen de révision, mais aussi une méthode pour identifier les zones nécessitant une attention particulière.
En termes de durée globale de révision, j’estime avoir passé une trentaine d’heures, la quasi-totalité de ce temps étant consacré aux trajets en transports en commun comme mentionné plus tôt.
L’examen
J’ai choisi de passer l’examen chez moi en soirée, de 19h à environ 21h. C’était bien plus pratique dans mon cas : pas besoin de se déplacer en centre d’examen et j’ai pu choisir le jour et l’heure qui me convenaient le mieux.
Il suffit simplement d’avoir une bonne connexion Internet, un endroit calme sans passage et une caméra avec microphone pour être supervisé par un surveillant d’AWS.
L’examen en lui-même était en anglais, choix logique car mes révisions étaient entièrement en anglais, et cela m’a permis de bénéficier de 30 minutes supplémentaires, l’anglais n’étant pas ma langue maternelle.
La veille, puis la journée avant l’examen, j’ai relu plusieurs fois mes cheat sheets mais surtout je me suis rassurée en pensant que même si je ne réussissais pas, c’était un bon exercice d’entraînement et que j’aurais d’autres occasions de le repasser.
Ma stratégie pour passer l’examen a consisté d’abord à éliminer les réponses les moins probables, puis à marquer les questions incertaines pour y revenir à la fin de l’examen. En effet, l’épreuve permet de revenir autant que l’on veut sur les questions, ainsi que prendre des notes virtuelles sur l’outil, et ce jusqu’à la fin de l’examen.
Les résultats m’ont été délivrés 24 heures après l’examen. L’échelle des scores possibles pour la certification va de 100 à 1000. Le score minimum requis est de 720. Et j’ai obtenu … 856 !
Et maintenant, quelle est la prochaine étape ? La certification AWS Solutions Architect Associate ? Bon, ce n’est pas pour tout de suite, le niveau n’est pas le même et l’examen sera bien plus corsé – mais ne jamais dire jamais !